Communiqué de presse
Photo : Thomas Samson / AFP
Le discours de politique générale du Premier Ministre, Michel Barnier, a de nouveau laissé sur sa faim la FNAPAEF par son absence totale de référence à la prise en compte du secteur des personnes âgées et de leurs vulnérabilités croissantes.
Comment un tel sujet sociétal, à la porte d’une démographie galopante, aux financements indigents face aux déficits exponentiels en rapport aux besoins, tant au domicile qu’en EHPAD, peut-il continuer à rester dans l’ombre de la solidarité nationale ?
Toujours à la tête de l’Etat, le Président Macron persiste à renier et enterrer sa promesse de 2018 d’une Loi Grand Age.
La vieillesse n’est ni une tare, ni une honte, elle résulte d’une étape de la vie comme les autres, mais avec des égards particuliers aux fragilités inéluctables.
Les rapports s’empilent, les concertations se multiplient, la volonté de l’Etat de programmer un financement pérenne pour le grand âge s’éloigne dangereusement toujours d’avantage.
La lourdeur du reste à charge de nos aînés en perte d’autonomie n’émeut guère.
Usagers, Gestionnaires, Directions d’EHPAD et de services à domicile, personnels, tous sont en grande souffrance.
Le PLFSS 2025 ne devra pas faire l’économie de l’urgence de combler les déficits abyssaux des acteurs du grand âge avant que des services ne déposent le bilan.
La FNAPAEF revendique l’application de l’article 10 de la Loi Bien Vieillir, stipulant « qu’avant le 31 décembre 2024, puis tous les cinq ans, une loi de programmation pluriannuelle pour le grand âge détermine la trajectoire des finances publiques en matière d’autonomie des personnes âgées, pour une période minimale de cinq ans.
La FNAPAEF continuera, au côté des organisations professionnelles, à dénoncer cet âgisme discriminatoire dans une société indigne du respect de ses ainés en perte d’autonomie.
Françoise GOBLED
Présidente de la FNAPAEF
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